1/La socca.
« Qui ne connait pas la socca n’est pas Niçois », pourrait-on chanter. La socca, ce n’est rien d’extraordinaire mais pour tout Niçois qui se respecte, rien que l’odeur de la socca juste sortie du four à bois, et ce sont les soirées passées à manger la socca, un petit verre de rosé à la main, à chanter « Nissa la Bella » qu’on se remémore.La socca, Qu’es aco ?C’est une galette très fine faite à base de farine de pois chiche. Traditionellement, on enfourne une plaque ronde dans un four à bois pour la faire cuire. Une fois cuite, elle s’assaisone d’un peu de poivre. Comment reconnaitre une bonne socca ?Elle est croustillante au-dessus, moelleuse au-dessous et surtout bien chaude C’est une recette qui nous viendrait de l’Italie toute proche ou se déguste une spécialité similaire appelée farinata. A l’origine un plat de pauvre, la socca est aujourd’hui une gourmandise qui vous couera entre 2.5€ et 3€ la portion. Où manger une bonne socca?A Nice, la plus réputée est celle de « Chez Pipo – 13, rue Bavastro ». Il y a aussi « La Socca d’Or – 45, rue Bonaparte », « René Socca – 2, place Miralheti » ou bien « Socca tram – 6 bis, avenue Borriglione ». |  
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2/La daube niçoise
Un bon plat familial du dimanche. La daube (la doba à la nissarde) est un plat d’hiver qui est encore meilleure quand elle est réchauffée. Elle est servie traditionnellement avec de la polente et s’il en reste, on peut faire la farce des raviolis.
Que met-on dans la daube niçoise ?
Cette daube est un plat généreux, que l’on cuisine en grosse quantité. Elle contient des morceaux de viande de bœuf (dans l’idéal joue de bœuf, gite et paleron), un bouquet garni, tomates, oignons, carottes, un peu de petit salé, un beau bouquet garni et quelques zestes d’oranges, ou encore mieux d’orange amère. Sans oublier une bouteille de vin rouge corsé dans lequel la viande aura mariné une nuit avec le bouquet garni.
Une petite astuce pour réussir une bonne daube : le temps de cuisson. Elle doit cuire longtemps à feu très doux.
Où manger une bonne daube niçoise?
Accompagnée de raviolis, je vous recommande celle de “Chez Michel – 1, place St Michel – Catagniers
3/La pissaladière
C’est une spécialité à base de pâte à pain, pissalat (ou à défaut de pâte d’anchois), filets d’anchois, huile d’olive et olives de Nice. Elle date du XIVème siècle. Elle nous viendrait de Gênes et c’est un plat qui se mange aussi bien chaud que froid, à l’apéritif, en pique-nique ou bien debout dans la rue quand on a une petite fringale. |  |
4/La salade Niçoise
C’est un plat tout simple, tout frais.
Qu’il y a t’il dans une vrai salade niçoise?
Elle se compose de tomates, artichauts violets, œufs, salade, anchois, fèvettes, olives de Nice, poivrons verts, cebettes (oignons nouveaux), radis, thon et/ou filets d’anchois, huile d’olive, vinaigre, et c’est tout. Donc, pas de pommes de terre, de maïs ou de haricots verts !!!!! N’est-ce pas MM. Yves Camdeborde et Frédéric Anton !!!!!
Cette salade complète, colorée et savoureuse a désormais une réputation mondiale. Et quand il en reste, ou plutôt si il en reste, on prend un petit pain rond, on met le reste de salade Niçoise dedans et on obtient un pan-bagnat.
Où manger une bonne salade Niçoise ?
Allez chez « Acchiardo – 38, rue Droite » ou bien au « Safari – 1, cours Saleya ».
5/Les farcis niçois
« Lu farcit Nissart », c’est un plat vraiment d’ici, local et complet.
Encore un plat à savourer sans modération. Traditionnellement, on prend des tomates, des oignons, des petites courgettes rondes de Nice, des poivrons verts de petite taille (idéalement des verts de Carros) et on prépare une farce avec la chair des légumes, de la mie de pain, un peu de lait et de parmesan. Gratinés au four, ces légumes sont un régal des vacances.